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vendredi 27 juillet 2012

LES ÉPOUSES DE L'ARMÉE EUGÉNISTE

LES FEMMES DE MILITAIRES N'ONT AUCUN DROITS

Pendant que les hommes se déploient dans la boue et la misère des champs de guerres et la vie débile de tuer ou de se faire tuer à tous moments; les femmes se démènent dans la solitude et l’instabilité.


Lucie Laliberté a tenté de faire reconnaître des droits pour ces femmes dont les besoins représentent une menace pour l’armée. C’est en risquant d’être arrêtée qu’elle a distribué des cartes pour un plan dentaire et revendiqué un régime de pensions et des garderies.

Le résultat déçoit : des centres communautaires où les femmes doivent fournir gratuitement les services dont elles ont besoin, donner du temps et constater que cette structure cache une façon pour l’armée de contrôler les épouses ; elles font du bricolage avec leurs enfants et savent que si elles s’expriment il n’y a pas de confidentialité.


Un intervenant (militaire) du centre communautaire expliquait que, si une femme a besoin d’une gardienne d’urgence, elle doit justifier sa demande avec un avis écrit par un professionnel. Il déclare que ces situations surviennent parce que la femme ne s’est pas bien préparée, elle est négative, elle ne s’est pas ajustée.

Toujours blâmées, les femmes vivent dans l’abnégation en plus d’endurer l’inquiétude causée par la possibilité de la mort de leur conjoint.

L’armée réactualise un système coercitif, une accentuation des stéréotypes, le clivage femme/homme, la différence vie/mort. Pour contredire l’image du tueur associé au soldat, l’armée filme un militaire qui donne des pommes à un enfant ; il parade ailleurs pendant que ses enfants grandissent sans père. « En 24 ans, il a été absent 8 ans », constate l’une des mères.

Les autres victimes de cette existence de nomades, sans stabilité, à la merci des ordres militaires, sont les enfants auxquels Claire Corriveau consacrera son prochain documentaire : « L’égalité n’est pas encore atteinte pour les femmes. Et je veux montrer la réalité de ces enfants qui n’ont clairement pas choisi ce mode de vie-là. La violence familiale, qui est présente dans les communautés militaires, mais souvent cachée ». La réalisatrice résume ses intentions : « Raconter nos vies pour devenir visibles ».


Dans les Bases militaires, les mère font du bénévolat pour pouvoir avoir un peu de social et si elles désirent un répit elle ne peuvent le décider par elles mêmes : ça prend un billet médical …… mais désolé moi je suis contre ,Car les femmes doivent décider de tout , elles sont responsables de tout et doivent prendre des décisions importantes pour leurs propres familles (enfants ). Alors je crois que quand une femme désire un répit elles peut le décier par elles même et non par le biais d'un professionnel


“Au moyen âge, le chef d'une armée à l'époque demanda à une femme : combien de temps l'épouse supportera l'absence de son mari pour une mission militaire lointaine?La femme lui répondit en faisant signe avec ses doigts : 3 mois. Immédiatement le chef de l'armée ordonna: «chaque militaire aura le droit à un congé « conjugal» chaque trois mois de sa mission très éloignée de son lieu de résidence. Je ne sais pas est -ce que les épouses des militaires ont ce droit actuellement au Canada. ”

J’ai été femme de militaire pendant longtemps, mon mari a été en Algérie plus de quatre ans, beaucoup de ses camarades sont morts, après on se demande comment on a pu vivre ça.Et j’ai contesté ce système, ce qui m’a valu une séparation il y a plus de vingt ans (j’ai 75 ans). Mais je me suis reconnue dans votre description de la vie des femmes de militaires qui n’ont pas d’existence propre. Mais doivent faire tout le boulot, la réadaptation à chaque changement de garnison, etc...






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